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Le vêlage précoce en race Montbéliarde : témoignage

28 mai 2020acharrier

Mickaël Guigue est associé avec ses parents dans le GAEC de la Clairière, à Saint-Vincent-en-Bresse (71440). Ensemble, ils traient 130 Montbéliardes et exploitent une SAU de 275ha. La particularité de son élevage ? Il pratique du vêlage précoce sur ses génisses puisqu’elles vêlent en moyenne à 27 mois. Mickaël témoigne sur cette pratique peu commune en race Monbéliarde.

Quelle est votre stratégie d’accouplement ?

Nous faisons inséminer l’ensemble du troupeau par la coopérative, en choisissant des taureaux améliorateurs en ISU, avec un bon potentiel laitier et en faisant particulièrement attention à la mamelle en raison du robot que l’on vient d’installer. Nous utilisons de la semence sexée sur les génisses et vaches les mieux indexées suite aux résultats de génotypage.
Les génisses sont mises à la reproduction tôt, dès qu’elles atteignent 175cm de tour de poitrine pour vêler en moyenne à 27 mois.

Pourquoi avoir choisi de faire du vêlage précoce ?

Cela fait 30 ans que nous le pratiquons partiellement et 10 ans complètement : l’intérêt est double, élever moins de génisses d’une part et avancer plus vite en génétique d’autre part puisque nous travaillons toujours sur la génération la plus jeune possible !

Quels sont les points critiques de cette pratique ?

Chaque jour compte lorsqu’on veut faire du vêlage 2 ans, et il faut donc être très exigeant sur les rations pour que les veaux démarrent le mieux possible. Il faut aussi être attentif à leur environnement : nous avons par exemple amélioré récemment la ventilation de la nurserie pour que les veaux croissent plus vite : on espère ainsi atteindre des vêlages à 24 mois prochainement. C’est aussi plus complexe de grouper les vêlages quand on doit suivre les croissances de façon individualisée.

En 2 mots, quel est votre sentiment par rapport à cette pratique ?

Le vêlage 2 ans permet un gain économique non négligeable sur l’élevage des génisses tout en n’excluant pas d’excellents démarrages en lactation. Par contre, il faut vraiment être très vigilants sur l’alimentation : si celle-ci n’est pas adéquate, les génisses ne pourront pas suivre.

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