Transplantation Embryonnaire
Demande d'informations :
Le lancement de ce nouveau service a débuté l'été 2022.
La réalisation des 1ères collectes d’embryons In Vivo par l’équipe Connexyon dès le mois de Juillet constituera en fait l’aboutissement d’un parcours de formation long et dense pour les 2 techniciens impliqués dans le projet, Sébastien REVERET et Nicolas CHEVRIER, qui, ont suivi plusieurs sessions de formation depuis un an au sein de l’équipe femelle d’Umotest, afin de maîtriser toutes les étapes de ce service.
Au travers de ce parcours, ils ont appris à maîtriser l’ensemble des étapes de ce processus complexe qui vise à :
Quels sont les objectifs de ce service ? Et qu’est-ce qui les a motivés à s’investir dans le projet ?
Le mieux, est surement de les laisser vous en parler eux-mêmes …
Nos inséminateurs en parle
Nicolas CHEVRIER : Il intègre la coopérative en 2014 et s’installe ensuite en Bresse dans un secteur presque exclusivement Montbéliard (3300 IAP pour 5500 CG). Très rapidement, il s’initie au suivi repro et s’occupe également depuis plusieurs années de la préparation des collectes d’embryon en Bresse pour Umotest. Il transfert des embryons depuis 2 ans.
Sébastien REVERET : Inséminateur depuis 2007, il devient très rapidement titulaire du secteur de Gueugnon, où il travaille sur une forte population Charolaise (3600 IAT pour 5000 CG). Depuis 2 ans, il est en charge de l’activité massification et développe largement le génotypage en Charolais (3500 génisses génotypées en 2021).
Les objectifs du projet ?
«Dynamiser et valoriser davantage la voie femelle ! » Que ce soit en Charolais, ou en Montbéliarde, tous 2 s’accordent à le dire « la zone Connexyon possède une excellente génétique que nous pourrons faire progresser via la technique de collecte d’embryons ».
«La combinaison génotypage x collecte d’embryons est une véritable révolution pour avoir dès à présent des animaux qui s’adaptent aux conditions environnementales et de marchés qui évoluent sans cesse » précise Sébastien.
Leurs défis personnels ?
Pour Nicolas, c’est « d’animer le GIE 46 qui se créé dans la Bresse, car la génétique et les éleveurs de la zone méritent d’être mis en avant ». « Personnellement, je suis passionné de repro, et pratiquer une collecte d’embryons en constitue l’aboutissement. C’est un geste à la pointe de toutes les techniques de repro : j’adore ! » précise-t-il.
Sébastien quant à lui, voit « l’opportunité de vulgariser cette technique auprès de tous pour que la génétique, demain, aille encore plus vite dans les élevages ». « Il faut être rigoureux et délicat dans les manipulations, mais ça en vaut la peine. Ensuite … Il restera la FIV ! »
